Unlimity Music: Bonjour, tout d’abord pourriez vous présenter le groupe ainsi que ses membres ?
HDL : Bonjour, Depuis 1996 (!), Kebous et R1, guitaristes chanteurs figures de proue, pepito à le trompette, jojo, accordéon trombone, claviers ; et la 2e génération depuis 2008 :Juju, au saxo et à la guitare, joue dans les Touffes kretiennes, tout comme Vincent au violon et sax; à la batterie, Nicolas avait déjà remplacé l’ancien batteur à l’occasion…
Unlimity Music: Comment définiriez vous le groupe ?
HDL : Nous sommes un groupe de java punk chanson caravaning.
Unlimity Music: D’où vient le nom du groupe ?
HDL : Notre nom provient de la chanson Léo par les VRP.
Unlimity Music: Quelles sont vos inspirations ?
HDL : Nos textes ont un peu évolué en 15 ans, mais pour résumer on peut dire que nous sommes un groupe concerné par les problématiques sociales et politiques du monde qui nous entoure, peut être pas engagés mais ouvertement antiraciste et antifasciste, et à ce titre là, nous sommes assez enragés par tout ce que l’on essaie de nous vendre tous les jours et partout, du consommable comme des idées soit disant démocratiques mais qui ne sentent pas très bon.
Unlimity Music: Qu’écoutez-vous dans la vie de tous les jours ?
HDL: D’abord et avant tout le punk anglais et francais sur toute la période dite « alternative » et les « grands » de la chanson francaise. Ensuite viennent le hardcore (Refused, shellac, the ex…) le hip hop francais et américain, et puis le classique, le jazz, le rock, les musiques traditionnelles et actuelles de tout les pays… Plus sérieusement, nous sommes 8 avec plein d’influences diverses, tellement qu’il serait trop long de les citer toutes, et nous n’aimons pas nous mettre de barrières, considérant que la musique peut être bonne dans tous les styles, c’est d’abord une affaire de goûts, d’émotion et d’énérgie.
S’il faut faire un morceau qui mélange hip hop mexicain et rebetiko, on est partants.
Peu de gens le savent mais nous avons fait en 2007 un album qui s’appelle la république du sauvage, avec L’Enfance Rouge, qui est un groupe d’ »avant rock » expérimental, et qui sont très éloignés de la chanson française comme on l’entend, ou même de la fanfare berlinoise…
Unlimity Music: Vous avez entamé une tournée assez longue, n’est-il pas trop dur de trouver la motivation chaque jour ?
HDL : Il nous arrive d’être fatigués comme tout le monde, je pense, mais on relativise, on a la chance de faire un métier qui nous passionne et on s’amuse entre nous et avec les gens. Du coup sur scène, la motivation vient naturellement.
Unlimity Music: Sur quelle scène avez-vous aimé jouer ?
HDL : Chaque scène a ses petits plus et ses petits moins, et on a fait à la louche pas loin de mille dates en 15 ans, donc il y en a trop, et heureusement !! Les plus marquantes qui me viennent là l’esprit tout de suite : la scène world du Sziget à Budapest, la furie du public japonais à Fukuoka, le cntre culturel français de Brazzaville…
Unlimity Music: Une petite anecdote de tournée peut-être ?
HDL: Le réveillon du jour de l’an sur scène dans un énorme festival en Australie.
Unlimity Music: Votre album « Bordel de Luxe » est plutôt bien accueilli par les webzines, que ressentez-vous quand votre travail est reconnu à sa juste valeur ?
HDL : Ça fait plaisir, même si on est mal placé pour juger de la juste valeur de notre travail…. On est exigeants avec nous même et on se savait attendus au tournant, donc on a peut être encore plus travaillé que d’habitude.
Unlimity Music: Vous avez des projets après cette tournée ?
HDL : Oui, partir en vacances. Mais avant ça, pendant la tournée, nous préparons une mini tournée avec la ruda et deux morceaux pour l’album de Francesca Solleville, une grande chanteuse.
Unlimity Music: Un dernier mot pour les lecteurs de Unlimity Music ?
HDL: Portez vous bien, tenez vous mal.
Propos recueillis par Jean Méchet